L’arthrose chez le chat est une pathologie articulaire chronique qui provoque des douleurs et une perte progressive de mobilité. Longtemps considérée comme rare, elle touche pourtant plus d’un chat sur deux après 10 ans.
Le problème ? Les signes passent souvent inaperçus. Contrairement au chien, le chat exprime peu sa douleur. Il se contente de bouger moins, sauter moins haut, ou dormir davantage.
Dans cet article, découvrez les signes évocateurs d’arthrose, les comportements à éviter, et pourquoi il est important de consulter avant d’agir.
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L’un des premiers symptômes est souvent la diminution de l’activité : votre chat ne grimpe plus sur les meubles, dort davantage ou ne joue plus. Il peut aussi hésiter avant de sauter ou éviter certains mouvements brusques.
Un chat souffrant d’arthrose peut faire ses besoins à côté de la litière s’il a du mal à y entrer, éviter les escaliers ou délaisser ses endroits favoris. Certains deviennent plus irritables, notamment quand on les touche sur l’arrière-train.
Même si elle touche principalement les chats âgés, l’arthrose peut aussi apparaître plus tôt, en lien avec une malformation, un traumatisme ou un surpoids. Il ne faut donc pas attendre qu’un chat ait 15 ans pour y penser.
Beaucoup de propriétaires donnent du paracétamol ou de l’ibuprofène à leur chat, pensant bien faire. Ces molécules sont toxiques et potentiellement mortelles chez le chat. Même une faible dose peut suffire à provoquer une intoxication grave.
Il existe des croquettes pour chat arthrosique, mais elles ne suffisent jamais à elles seules. Sans un diagnostic clair ni suivi adapté, l’arthrose progresse silencieusement. Changer l’alimentation n’est jamais une solution complète en soi.
Le chat s’adapte à la douleur et ne la montre qu’en dernier recours. Lorsqu’il cesse totalement de bouger, qu’il traîne une patte arrière ou qu’il refuse d’utiliser la litière, l’atteinte articulaire est déjà avancée. Mieux vaut agir en amont.
L’espérance de vie d’un chat arthrosique n’est pas réduite si la maladie est bien prise en charge. Avec un traitement adapté, une alimentation contrôlée et un environnement accessible, il peut vivre de longues années confortablement.
Dans les cas extrêmes où la douleur devient chronique malgré le traitement, une euthanasie peut être envisagée. Mais cela reste rare et ne concerne que les stades très avancés, souvent associés à d’autres pathologies.
L’erreur la plus fréquente est de penser que “tant qu’il mange, tout va bien”. Or, un chat qui souffre d’arthrose peut continuer à manger, même s’il ne joue plus, ne saute plus ou dort toute la journée. Seul un avis vétérinaire peut faire la différence.
L’arthrose du chat est une pathologie fréquente, surtout après 10 ans. Elle évolue lentement, sans signes spectaculaires, mais altère fortement le confort de vie. Avec un suivi adapté et quelques ajustements, un chat arthrosique peut vivre longtemps, confortablement et sans douleur.
Moins de sauts, difficulté à monter, changement de comportement ou accidents de litière peuvent évoquer une douleur articulaire chronique.
Non, mais on peut soulager efficacement le chat et ralentir l’évolution. Un traitement adapté améliore nettement sa qualité de vie.
Elles peuvent aider, mais ne remplacent jamais un vrai traitement. Un avis vétérinaire est essentiel pour adapter l’approche alimentaire.
Oui, cela peut indiquer une gêne articulaire. Mieux vaut consulter pour exclure une arthrose ou une autre cause de douleur.
Uniquement ceux prescrits par un vétérinaire. Les anti-douleurs humains sont toxiques et ne doivent jamais être administrés au chat.
Non. Elle peut aussi toucher les jeunes chats en surpoids, ayant eu un traumatisme ou une malformation articulaire.
Le prix d’une injection contre l’arthrose dépend du produit et de la fréquence. Seul un vétérinaire peut évaluer le protocole adapté.
Uniquement en dernier recours, si la douleur persiste malgré tout. Cette décision se prend toujours avec l’aide d’un vétérinaire.
Vétérinaire généraliste
« L’arthrose chez le chat est souvent silencieuse, mais elle n’est jamais anodine. Un diagnostic précoce change tout. »
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